• J’entendais ce matin que France télévision et Radio France verraient leurs effectifs coupés… Daniel Mermet, Stéphane Guillon, et d’autres sont appelés par notre président de la République à « céder » leur place, leur reconnaissance influant trop sur l’opinion publique. (C’est d’ailleurs sans doute uniquement à cause de Guillon que Nicolas Sarkozy a perdu trente points dans les sondages). Devant cela, je me dis restons inconnus!!! Prions le Dieu de la liberté d’expression (dont PPDA semble s’être octroyé le titre) et ses saints (Jean Edern-Hallier, Georges Bernier et d’autres) que surtout, surtout personne n’ait l’idée de mettre un magazine Koikispass sur le bureau de l’Elysée… J’adore mon rôle de chroniqueur et par chance mon rédacteur en chef n’est pas un ami intime de Christian Clavier !

    Nous sommes en démocratie ! On peut tout dire ! Tant que l’on ne parle pas trop fort…


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  • Je me pose souvent la question de l'utilité du mot dans la mémoire des idées. Quel impact peut avoir l'écrit sur la pensée, quelle trace peut laisser un témoignage sur les positions et les idées de demain. Chaque réaction, bonne ou mauvaise, est une petite victoire de l'écrivain sur le collectif. Polémiques, scandales marquent parfois leur empreinte dans la pensée commune jusqu'à la faire réfléchir... Plus jamais ça ! Des génocides de la seconde guerre mondiale aux scandales de la pédophilie, chaque témoignage, chaque cérémonie tente d'apporter sa goutte à l'amélioration de l'humanité... Du moins l'ai-je cru. Puis parfois, l'actualité me détourne de cette naïveté, quand les victimes deviennent à leur tour bourreaux, quand les opprimés d'hier emploient les mêmes méthodes que leurs oppresseurs, je me demande si un jour l'expérience deviendra un enseignement suffisant pour que l'on puisse dire encore Plus jamais ça ...


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  • L'histoire est jalonnée de révolutions culturelles, idéologiques, politiques et chaque révolution est source de nouvelles pensées, de nouveaux systèmes et se lient bien souvent entre elles. Les idéologies antimonarchistes de 1789 ont modifié à jamais le système politique et la place de l'homme dans la société, la révolution culturelle de mai 1968 s'est étalée sur une révolution politique et idéologique. Aujourd'hui c'est une révolution financière qui entame un processus de changement mondial. Certes moins bruyante, moins sanglante mais toute aussi meurtrière. Demain la finance ne sera plus celle d'hier, la nationalisation de grandes institutions bancaires met un terme à une politique de libéralisation des marchés engendrée depuis une trentaine d'années et qui nous a été depuis présentée comme le seul avenir possible. L'Étatisation des banques pousse des gouvernements ultra libéraux à appliquer des principes d'extrême gauche, et à reprendre un pouvoir dominé par les grands financiers. Certes, la crise financière est une crise majeure de notre histoire mais n'oublions pas qu'elle est avant tout une crise sociale, humaine où des personnes ne bénéficient pas elles des plans Pawlson ou des plans européens ! Il semble parfois que l'économie virtuelle a oublié que tout l'équilibre du monde reposait sur l'individualité humaine. Certes il faut sauver les banques pour l'équilibre du monde, mais n'oublions pas que ce sont ces individus qui participent au sauvetage de l'économie mondiale.

    Les banques qui nous font passer presque jusqu'aux analyses ADN avant de nous accorder un prêt comme s'il s'agissait d'un privilège ont montré aujourd'hui leur limite à l'économie réelle. Espérons que cette crise replacera l'homme à sa véritable place et engendrera une revalorisation des individus, et un intérêt plus accru aux idées qu'aux potentiels. I have a dream, je rêve d'un monde où mon banquier me remerciera de participer à l'équilibre de ses actifs et surprimes et me déroulera le tapis rouge... mais il faudra sans doute encore quelque révolutions comme celle ci ! Et quelques rêves...


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  • Le célèbre ouvrage QUID avait annoncé en 2008 qu'il cessait de publier son encyclopédie annuel en version papier, Il y a quelques années certains éditeurs s'étaient essayés au livre numérique sans grand succès, aujourd'hui, Avec un accord entre HACHETTE et la FNAC, le dernier livre d'Amélie Nothomb existe en version numérique sur un appareil pas plus grand qu'un livre de poche... Quel avenir pour le livre numérique? Les amateurs de lecture ne sont-ils pas autant attachés à l'objet et à ses odeurs qu'à leur libraire local qui leur apporte quelque chose que le numérique ou les grandes surfaces n'apporteront jamais... un plaisir d'échanger. D'échanger avec un libraire compétent, d'échanger avec la matière du livre papier. L'informatisation de tout est au service du gain de temps et de la certaine « fainéantise » de ceux qui ne perdent plus leur temps à tourner les pages d'un encyclopédie et préfèrent utiliser un moteur de recherche plus qu'un sommaire, C'est aussi le progrès... avec lequel il faut avancer... mais le lecteur passionné qui peut consacrer trois heures à trouver un ouvrage, des heures à le lire se préoccupe t-il du temps qu'il gagne?

     


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  • A Frédéric H Fajardie (1947-01/05/2008).

    Quand en bas de l'écran télé se dresse cette réalité : Mort de l'écrivain Frédéric H.Fajardie, je me plonge dans une réflexion statistique. Deux français sur trois ne le connaissent pas, l'un d'eux ira faire un tour sur le net pour savoir qui il était, les deux autres n'auront même pas lu la dépêche. Oui, Fajardie ne passait pas chez les Ruquier et autres Fogiel, devenus les nouveaux journalisteslittéraires, animateurs des résumés des assistants, évinçant au passage les véritables émissions littéraires. Mais Fajardie était pourtant un auteur de polars impressionnant de talent et un journaliste militant et engagé, entièrement dévoué à la cause du vrai peuple, celui qui « travaille plus pour gagner plus ! », mais qui, ingrat, ne reconnaît pas ceux qui se battent pour sa cause et forge sa culture littéraire sur les produits des émissions de prime time plus que sur les livres d'auteur... Curiosité pour un écrivain militant (L'Humanité, Charlie Hebdo...) de mourir le jour de la fête du travail... Mais pendant ce temps là, Sam Richez, la potiche de Bataille et Fontaine règle ses affaires prud'hommales sous les caméras de télévision, dans un « truc » que l'on ose appeler un livre dont on se contrefout royalement, sans aucun intérêt, pour lequel l'éditeur à sans doute brisé quelques jeunes talents vraiment passionnés, mais moins « marketing » !!! Mais c'est le système qui veut ça nous dira t-on, on donne aux gens ce qui les intéresse... à ce prix là nous ne serions jamais sorti de la préhistoire ! Triste avenir que celui du vrai écrivain...

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